En ces temps où tout accélère, où la solution devrait être donnée avant la question et où la technologie nous habitue à obtenir une réponse immédiate en appuyant sur un bouton, il est important pour nous de revenir sur la notion de conseil qui nous guide et donne du sens à l'activité des acousticiens de d'Silence.

En tant qu’ingénieurs, notre action est de concevoir une réponse technique à une problématique technique. Mais cette réponse est en soit un résultat, la partie visible de l'iceberg, la technique au service de la technique…. est-ce ainsi que se résume notre activité?

La technique suffit-elle à l’humain ? Une bonne solution technique est-elle systématiquement celle qui est la plus adaptée, qui représente le bon concept ? L'outil est-il adapté?

Non, c'est là commencer par la fin, agir en mode restrictif "automate facile presseur de bouton Ctrl C / Ctrl V" alors que chaque projet est différent.  

Ceci ne définit pas ce qu'est ce "Bon Conseil", source même de notre activité d’ingénieur-conseil et qui représente la valeur-ajoutée de nos ouvrages acoustiques.

Le "bon conseil" (par extension le "bon-conseiller") commence par l'établissement d'un "bon concept", cohérent avec le projet, le programme et le cadre dans lequel il s'inscrit. Il s'agit d'un pur exercice mental, presque d'un concours d'idée, et se pratique avec une pensée holistique, concrète mais également abstraite. Sans être insoluble et complexe, il est pourtant essentiel au futur bon déroulement du projet et à la vie des occupants.   

Pour cette démarche conceptuelle, essence et qualité de l'activité des acousticiens d'Silence, ces derniers vont l'alimenter de:

                        -  leur sensibilité et leur empathie envers les futurs utilisateurs d'un bâtiment

                        -  leur volonté de procurer du bien-être aux personnes

                        -  le recoupement du contexte avec les expériences (bonnes et mauvaises) de nombreux projets

                        -  les objectifs des architectes

                        -  les objectifs du Maître de l'ouvrage

                   -  les besoins réels des utilisateurs

                        -  les normes, en regardant ce qu'elles incluent, le sens de ce qu'elles incluent et ce qu'elles excluent

                        -  le contexte constructif

                        -  le contexte financier

                        -  le contexte esthétique

                        -  la fonctionnalité de l'objet

                        -  les critères des autres techniques du bâtiment
                       On ne travaille pas chacun de son côté!

                        -  le principe constructif général

                        -  l'environnement sonore du lieu

                        -  éventuellement les besoins des clients du MO

                        -  le contexte d'exploitation

Fort de tout ceci, le "bon-conseiller" d'Silence trouvera les solutions économico-techniques adéquates, que celles-ci soient déjà connues….. ou pas encore….. le cadre des catalogues ne définissant pas ce qu'il est possible de concevoir…

Le "bon-conseiller" se doit aussi de n'être pas seulement un théoricien mais également un praticien éclairé de terrain, on ne construit pas un bâtiment en empilant des livres...

Nous espérons que ce petit mot, minimisé afin de ne pas trop occuper votre temps, permettra de rappeler ce qui fait d'un acousticien d'Silence un intervenant différent des autres, parfois peut être avec un curieux discours, mais toujours un acousticien impliqué envers la satisfaction objective des utilisateurs d'un ouvrage.